EXPOSITION INEDITE : LA BUSE ET LA PRISE DE LA "VIERGE DU CAP" A L'ANCIEN HOTEL DE VILLE DE SAINT DENIS (REUNION)

C'était il y a 300 ans …

A l'occasion du tricentenaire de cet événement légendaire, l'écrivain et auteur-réalisateur :

William CALLY

honore sa mémoire.

Il propose de découvrir ou redécouvrir la "Prise de la Vierge du Cap" au travers d'une exposition inédite.

Jusqu'au 18 juin, cette  exposition a lieu dans l'ancien hôtel de ville de Saint-Denis (A la Réunion) 

• du lundi au jeudi de 8 h 00 à 16 h 00 
• le vendredi de 8 h 00 à 11 h 00

Non, je n'ai pas eu l'opportunité de visiter cette exposition… par contre mon frère termine sa carrière sur cette île paradisiaque. Il m'a transmis les photos que je suis contente de partager.

(Merci de cliquer sur les images pour les agrandir)

Olivier LEVASSEUR,  ancien corsaire du Roi est le plus grand pirate français, originaire de Calais.

Né le 5 novembre 1695, son acte de baptême est conservé aux archives du Pas-de-Calais. Il a été exécuté le 7 juillet 1730. Sa tombe se trouve au cimetière de Saint Paul.

C'est après la guerre de succession d'Espagne qu'il a basculé dans la piraterie.

En hommage à ses attaques à la vitesse dévastatrice, il est surnommé "la Buse".

"En 1721, "La Buse" et son acolyte le Capitaine TAYLOR, faisant voile vers l'île Bourbon, aperçoivent "LA VIERGE DU CAP", frégate royale portugaise armée de 72 canons sur 2 ponts et de 1400 tonneaux, en rade pour radouber et réparer. Après avoir subi un violent cyclone, sa mature et son gouvernail sont endommagés, sa coque a souffert.

Ce vaisseau transportait le Vice-Roi des Indes, Luis Carlos Inacio Xavier de MENESES, Comte d'ERICEIRA et l'archevêque de GOA,  Dom Sebastian de Andrado.

Face à ces prédateurs maritimes, la Vierge du Cap ne peut répliquer. Il ne lui reste qu'une vingtaine de canons, les autres sont passés par dessus bord pendant la tempête ou sont inutilisables. Dans les cales de ce navire les pirates font main basse sur des objets d'inestimable valeur : rivières de diamants, bijoux, perles, barres d'or et d'argent, meubles, étoffes, épices, vases sacrés et caissettes de pierres précieuses ainsi que  la crosse d'or de l'archevêque de GOA.

"La Vierge du Cap" remise à neuf, La Buse lui donne le nom de "Le Victorieux".

Profitant de la charte de clémence du Roi de France,  la Buse prend le large vers l'île Sainte Marie près de la côte de Madagascar.

La piraterie n'était plus possible avec aux trousses un gaillard de la trempe de DUGUAY-TROUIN, dont le pavillon flottait glorieusement de l'Equateur au Cap de Bonne-Espérance. Il prend sa retraite.

En 1729, le capitaine d'Hermitte, commandant de bord du vaisseau la Méduse, le reconnait et se souvenant que le pirate avait maintes fois arraisonné des navires de sa compagnie, l'arrête.

Capturé, La Buse restitue les vases sacrés mais refuse de rendre le trésor.

Transféré sur l'île de la Réunion puis Interrogé durant quatre jours, il est pendu le 7 juillet 1730.

Quand il monta sur l'échafaud, Olivier LEVASSEUR, dit la Buse, lança dans la foule un cryptogramme (message chiffré) et s'écria :

"Mes trésors à qui saura comprendre".

Ses trésors n'ont jamais été retrouvés…..

Aujourd'hui encore, des chercheurs et des scientifiques se lancent à la recherche de ce butin.

Carte de l'île BOURBON au 18^emesiècle devenue LA REUNION.