Par un bel après midi ensoleillé, nous sommes allés faire une balade à Pibrac (31) dans la proche banlieue toulousaine.
Nous avons visité la Basilique Sainte Germaine construite par l'architecte toulousain Pierre-ESQUIÉ dès 1901, terminée en 1967 pour le centenaire de la canonisation de Sainte Germaine.
Nous avons eu l'agréable surprise de voir le tableau offert par Rémy PEYRANNE, peintre connu et reconnu de notre village de Castelnau d'Estrétefonds.
Germaine née en 1579, vivait à la ferme de la famille COUSIN. Elle se situe à environ 3 km de Pibrac.
Maltraitée par sa marâtre, elle gardait les moutons. L'histoire dit qu'elle assistait à la messe tous les jours, laissant ses moutons paître tranquillement.
Elle dormait sous l'escalier de la bergerie où elle est morte, dans son sommeil, le 15 juin 1601 à l'âge de 22 ans dans la plus extrême pauvreté.
L'oratoire du jardin.
À la suite de fouilles, son corps a été découvert, presque intact dans l'église Sainte Marie-Madeleine de Pibrac, sur l'esplanade face à la basilique, où elle avait été enterrée.
Le 15 juin, fête de Sainte Germaine, la châsse des reliques est portée en procession de l'église paroissiale à la basilique, entourée d'une foule de pèlerins.
Béatifiée en 1854, canonisée par Pie IX en 1867, l'église lui reconnait plusieurs miracles (le miracle des fleurs, la traversée du Courbet et la quenouille).
Elle est la sainte patronne des malades, des déshérités et des bergers.
Ci-dessous, la fontaine où Germaine venait boire et amenait son troupeau.