C'est à l'occasion du Salon Chocolat & Gourmandises, qui s'est tenu du 29 octobre au 1er novembre, au MEET de Toulouse que j'ai eu le plaisir de découvrir et de déguster sur le stand 10 "Couleur café" :
"Les boulets de Montauban",
symboles de la résistance des Montalbanais, créés par la confiserie PECOU en 1994.
Cinq générations se sont succédé depuis le lancement de la première fabrique de confiseries par Ernest Adrien PECOU en 1880, à Clermont Ferrand. L'entreprise s'est ensuite déplacée à Brive puis à Bordeaux.
"En 1930, Ernest, le petit-fils d'Ernest PECOU fait le tour de France pour son apprentissage. Il travaille à Montauban et décide de s'y installer.
En 1945, l'après guerre occasionne une vague de mariages, naissances, baptêmes, Ernest se spécialise donc dans les dragées et fantaisies dragéifiées. C'est la naissance de Dragées PECOU.
En 1966, la Maison PECOU est dirigée par Paul Marcel, Guy et leurs épouses, la quatrième génération.
En 1972, la société s'installe dans les nouveaux locaux de la zone industrielle Nord de Montauban.
En 1980, fort de son succès, la Maison PECOU commence à exporter ses produits partout dans le monde.
En 1994, la Maison PECOU créé "LES BOULETS DE MONTAUBAN".
En 1997, Alain et Bernard PECOU rejoignent Guy PECOU pour diriger l'entreprise. Cette même année, ils la restructurent.
En 2002, avec sa marque Dragées PECOU, la société se place en position de leader sur le créneau de dragée amande de qualité.
En 2005, la nouvelle génération, composée de Alain, Bernard et Florence, prend les rênes des établissements PECOU.
En 2010, création de la célèbre dragée au coeur liquide, la LIQUICROC.
En 2019, la Maison PECOU obtient le label EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant, l'excellence des savoir-faire français.
Cette année, la Maison PECOU, fête ses 141 ans."
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Cette petite friandise ronde et noire est constituée d'une noisette légèrement torréfiée, recouverte de chocolat noir et d'une fine couche de sucre.
Elle rend hommage à un événement historique du XVIIème siècle qui a marqué la ville.
En septembre, la ville de Montauban a fêté les 400 ans des 400 coups, dont l'événement historique de 1621 est à l'origine de la célèbre expression :
"Faire les 400 coups".
Au décès d'Henri IV, protecteur des protestants, son successeur et fils Louis XIII, se lance à l'assaut des huguenots qui jouissent d'avantages et de privilèges accordés par l'Edit de Nantes.
Durant trois mois, du 17 août au 14 novembre 1621, Montauban est assiégée par le roi Louis XIII.
Catholique, ce dernier veut s'emparer de cette ville protestante.
Sur les directives du premier consul Jacques DUPUY, les habitants stockent matériels, vivres et bétail pour faire face au siège.
D'après la légende, sur les conseils d'un moine espagnol "Domingo de Jésus Maria, Louis XIII aurait commandé de tirer 400 coups de canons en quelques heures contre les remparts de la citadelle.
Les Montalbanais ayant résisté, le roi finira par lever le siège quelques semaines plus tard son armée étant décimée par une épidémie de "fièvre pourpre" ou scarlatine.
Durant cette période environ 14 000 soldats royaux moururent et près de 16 000 coups de canon furent tirés par l'artillerie de Louis XIII.
Les 400 coups de Montauban : Spectacle évocation du siège de Montauban par Louis XIII en 1621
Spectacle aux pieds du musée Ingres Bourdelle, le 17 septembre 2021