Nous sommes partis jeudi, de Castelnau, avec notre voiture Renault CLIO, à 15 h30.
Notre première destination était Nîmes (dans le Gard) où nous attendaient, pour souper, Marie, Henri, Pierrot et Gaby (cousins, cousines de Jean).
Nous avions 318 km à parcourir et devions, sauf imprévus, arriver aux alentours de 18 h 30.
Deux kilos de "SAUCISSE de TOULOUSE", attendaient dans la glacière le moment d'être grillés à notre arrivée.
La chaleur était intense, la circulation ralentie par un long bouchon. Les véhicules (beaucoup de camions) circulaient au pas sur les trois voies.
Nous allumons la radio sur 107.7 pour avoir des informations sur l'état de la circulation....
Nous apprenons que vers les 15 h 30 un conducteur roulant vers Sète, a soudain perdu le contrôle de son camion-citerne contenant 30 000 litres de gasoil, alors qu'il s'approchait de la barrière de péage de Saint-Jean-de-Védas.
L'engin s'est déporté sur la gauche, a percuté les glissières de sécurité avant de les traverser et de se retrouver de l'autre côté de l'autoroute.
Le début de la galère a ensuite commencé pour les usagers de l'A 9. Il a fallu "dépoter" le chargement du camion, à savoir, transvaser le gasoil qui fuyait, avant de relever l'engin et de nettoyer la chaussée.
Toutes ces opérations devaient durer une grande partie de la soirée et ont été menées avec précaution.
"Le gasoil devient dangereux s'il chauffe trop, notamment en présence du bitume. Il peut devenir inflammable" a expliqué un pompier.
Notre voiture a laissé paraître des signes de faiblesse. Elle a mal supporté les kilomètres, la chaleur, les arrêts fréquents.. Elle a été fortement perturbée. Un voyant s'est allumé... ce qui en général n'est pas bon signe.
Tout d'un coup, le moteur a eu des râtées, tous les témoins se sont allumés, le moteur s'est arrêté. Jean a réussi à se garer, en roues libres, dans une niche.
Pas de temps à perdre... Jean appelle notre assureur
pour commander une dépanneuse pour nous remorquer.
Une première expérience pour nous. Revêtus des gilets jaunes et postés derrière les barrières de sécurité, nous attendons gentiment l'arrivée des secours.
C'est Laurent, le conducteur de l'engin de dépannage qui est arrivé et qui a tenté de refaire démarrer le moteur...
Notre voiture s'est obstinée et n'a pas voulu repartir.
http://www.youtube.com/watch?v=Et7TArXmdCI
Notre voiture s'est obstinée et n'a pas voulu repartir.
http://www.youtube.com/watch?v=Et7TArXmdCI
Nous avons tous les trois (Jean, la Clio, et moi-même) été rapatriés chez le garagiste à Montpellier.
Il faisait nuit et nous n'étions pas les seuls à devoir abandonner notre voiture sur place, trois couples avec enfants, nous avaient précédés.
Après avoir terminé les démarches administratives, un taxi est venu nous chercher pour nous conduire au terme de notre voyage...Nous sommes arrivés à 23 h 00.
Les cousins, cousines nous attendaient gentiment pour nous servir un délicieux repas.
Quant à la saucisse, elle fût dégustée et appréciée le lendemain.
Dans un prochain article, je vous raconterai la suite de notre épopée.
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